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Crise ft. Léo

Raine A. Podolski
Raine A. Podolski
Grade V
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Jeu 15 Fév - 20:26
Raine A. Podolski
Une petite touche de maquillage pour faire ressortir la couleur de ses yeux, de ses lèvres. Un collier argenté pour habiller son décolleté, un chignon attaché grâce à diverses pinces et laissant apparaitre sa nuque. Une robe bleu nuit épousant à merveille les courbes de son corps et enfin, une paire de talons assortie au vêtement.

Lorsque Raine était invitée à une soirée chez des amis du lycée elle ne refusait pas. Lorsqu'elle le faisait on insistait pour la faire changer d'avis. Elle adorait se faire désirer, jouer les demoiselles indécise, occupée dans sa vie alors qu'en réalité elle était simplement chez elle dans sa chambre à s'occuper du mieux qu'elle pouvait.

Aujourd'hui donc, mademoiselle sortait. Souriant devant son reflet elle tira sur une mèche de cheveux avant de se détourner du miroir. Ouvrant sa penderie elle observa longuement ses manteaux, cherchant de son œil expert celui qui la mettrait en valeur. Après quelques minutes elle en dénicha un noir ainsi qu'une écharpe.

" Il sera parfait ! De toute manière c'est bien connu, le noir va avec tout !"

Nouveau sourire devant son reflet. Rien ne pouvait arrêter cette demoiselle qui semblait avoir plus de 18 ans alors qu'en réalité elle en avait moins. Elle avait cette confiance en soi et une certaine détermination. Lorsqu'elle marchait elle était sûre de savoir où elle se rendait. Aussi, le trajet entre sa grande demeure et son lieu d'arrivée passa rapidement.

Lorsqu'elle marchait, on ne l'arrêtait pas. Elle attirait le regard, autant celui des Bermudien que des Bermudiennes. Tandis que des regards glissaient de sa nuque à ses hanches, des murmures arrivaient à ses oreilles par moment. Certains la trouvaient vraiment très belle tandis que d'autres l'observaient avec jalousie.

Et puis il y avait eu cette silhouette, ce dos, cette touffe de cheveux. Raine confia son manteau et son écharpe à l'organisateur de la soirée qui remarqua que ses yeux avaient été attirés par un certain Abberline. Elle ne tarda pas à marcher dans sa direction, et alors qu'elle s'approchait elle avait pu remarquer une brune maquillée comme un sac, habillée comme un sac, coiffée comme un sac, à ses côtés !

Raine se planta devant les deux Bermudiens et fusilla sa rivale des yeux. Qui était-ce? Qu'avait-elle de plus? Oh et puis ce rire cristallin sonnait tellement faux !

"Qui c'est cette garce?"

Si ses parents avaient pu lire ses pensées ils auraient probablement succombés  à une crise cardiaque. Avant de rougir de honte face au langage de leur "délicate" fille. Mais la nymphe était du genre à être facilement jalouse, enfin, non. Elle n'aimait pas partager ce qui lui appartenait.

Elle bouillonnait devant ces deux jeunes gens, alors croisant les bras sur son imposante poitrine elle toussa sans gène.

- Qu'est-ce que c'est?

Elle patienta quelques secondes avant de froncer les sourcils. Elle voulait des explications. Seulement, elle savait qu'il ne trouverait aucune excuse plausible, et l'Unique seul savait à quel point elle ne voulait rien savoir de la raison pour laquelle il était avec ce sac à patate maquillé !

- Non ! Ne dis rien je ne veux rien entendre !

Elle se mit alors dos à eux faisant virevolter sa robe. Aurait-elle honte de faire une crise ici même alors qu'elle venait tout juste d'arriver et que officiellement Léo n'était pas son copain mais elle faisait comme si ? Absolument pas. Elle n'allait d'ailleurs pas se gêner !

- Qu'a-t-elle que je n'ai pas hein? Je te déteste ! Elle n'est même pas attirante !

Quand bien même la brune se trouvait juste là derrière, Raine n'en avait concrètement rien n'à cirer. Personne ne pourrait la contredire de toute manière, en tout cas elle le pensait sincèrement et en était même persuadée.
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Léo N. Abberline
Léo N. Abberline
Délégué - Grade V
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Dim 18 Fév - 19:31
Léo N. Abberline
Les fêtes qui commencent avec des petits fours, une quinzaine d’invités et sans une seule goutte d’alcool c’est pas sa came. Et risquer de se faire refouler à chaque entrée de boîte parce que sa fausse carte d’identité ne fonctionne pas non plus. Alors quand il a reçu un appel d’un pote qui lui proposait de se ramener à une fête énorme dans une grosse baraque de riche, il n’a pas hésité. Il a sauté sur l’occasion de renfiler ses bottes et sa veste et filer à cette soirée. En ce moment sortir du lycée pour faire la bringue devenait compliqué, entre les surveillants qui faisait leurs jobs et le couvre-feu mis en place par le conseil, il était servi.
Il est obligé de se dépêcher pour sortir de Xényla et se diriger vers le saint-Graal, sans quoi on pourrait légitimement venir lui casser les pieds et l’empêcher de se mettre une grosse race. Retour au bercail. Comme d’habitude, il arrive en avance, les invités commencent à peine à grignoter. Il trouve toujours plus drôle de prendre de l’avance sur les autres pour boire.

Le temps de deux-trois verres la foule commence à s’amasser doucement, mais sûrement. Il fait des vas et viens entre le salon et le jardin avant de trouver sa cible. Une petite brune qui était venue pour faire plus que la fête. A moins qu’elle n’ait mis le paquet sur le maquillage parce qu’elle ne savait pas s’en servir et qu’il lui semblait que plus il y en avait, mieux c’était. Loin des baskets elle se trémoussait avec ses bottines à talons, alors qu’elle peinait à marcher avec.
Quelques mots à l’oreille et les voilà à discuter pleinement dans la cuisine près d’un groupe qui se querellait à propose de la dose d’alcool qu’il fallait finalement mettre dans le punch. Beaucoup. « Qu’est-ce que c’est ? Non ! Ne dis rien je ne veux rien entendre ! » Il se retourne, aperçoit les cheveux roses bonbons de Raine et pousse un soupir. Comme si c’était le moment. « Raine. » Elle se retourne. « Qu’a-t-elle que je n’ai pas hein ? Je te déteste ! Elle n’est même pas attirante ! » Pour le coup, il était d’accord. Elle était quelconque, à peine passable avec son maquillage trop prononcé, mais il n’était pour autant pas prêt à avoir une scène de ménage à l’instant.
La brune commence à s’avancer pour cracher son venin, mais il ne lui en laisses pas le temps et attrape la rose par le bras pour la sortir de force dans le jardin. Quitte à se prendre des coups et qu’elle se débatte, autant que la dispute se fasse dans de bonnes conditions. Que personne ne soit témoin du ridicule de la situation. C’était le comble, pour le canidé, elle aussi était venu à une soirée sans le prévenir et qui plus est, il ne faisait — pour le moment — que discuter.

Une fois dehors, et la porte vitrée fermée, il la regarde de haut en bas, elle était venue sans manteau ? Elle va attraper froid. « C’est quoi le problème ? Je faisais que discuter avec elle, et puis, c’est pas ma faute si elle ressemble à un orteil, tu m’excuseras. » Il finit par retirer sa veste et la lui tendre. « Met-ça, tu vas attraper la crève. » Léo est parti cueillir les marguerites, Brutus fait son apparition. Foutue éducation.
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Raine A. Podolski
Raine A. Podolski
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Dim 18 Fév - 21:37
Raine A. Podolski
La brune ne semblait pas accepter les remarques de Raine, ce qui était compréhensible, elles ne se connaissaient pas alors pourquoi devrait-elle se laisser insulter? Mais rapidement la nymphe des légumes se fit emmenée de force par Léo. Ainsi la bataille entre les deux demoiselles avaient été évité, sûrement au plus grand bonheur de tous.

Personne ne voulait les voir se quereller, surtout pas une dispute avec Raine en participante principale.

Sa main sur son bras l'avait fait frissonner mais sa colère la ramena vite à la réalité. Elle se fichait d'attirer l'attention, le chemin jusqu'au jardin se fit avec des "Lâches-moi !" "Je te déteste!" et "Je refuse de te suivre, rustre !". Pourtant elle y était dans le jardin avec lui et ce malgré ses précédentes paroles.

Elle avait senti son regard la parcourir alors elle croisa les bras sur sa poitrine. Sourcils froncés elle tourna la tête vers la droite puis ce fut à son tour de parler.

- C’est quoi le problème ? Je faisais que discuter avec elle, et puis, c’est pas ma faute si elle ressemble à un orteil, tu m’excuseras.

Fermant les yeux elle l'ignora jusqu'à entendre le bruit du tissu. Raine était restée sans bouger, espérant qu'il reprenne la parole et s'excuse, ou n'importe quoi d'autre.

- Met-ça, tu vas attraper la crève.

Elle leva les paupière et décroisa les bras pour accepter sa veste et la poser sur ses épaules. Bien qu'elle n'avait pas encore dit un seul mot, il venait de gagner un point. Et alors qu'elle avait cessé de froncer les sourcils, et que le petit vent du soir venait caresser sa peau nue,  sa voix, elle, n'en était pas devenue plus douce pour autant.

- Le problème? Je te demande pardon? Est-ce que tu me demandes réellement où est le problème?!

Elle posa alors la pulpe de son doigt contre le torse de l'hybride de manière forte, comme si elle souhaitait lui faire ouvrir les yeux.

- Je vais te dire "c'est quoi le problème" moi ! Il se trouve que tu attires beaucoup trop l'attention de cet "orteil" !

Jalouse? Non vraiment elle ne l'était pas, enfin c'était ce qu'elle se faisait croire et ça fonctionnait plutôt bien puisqu'elle y croyait dur comme fer.  Si encore elle avait été jolie elle aurait compris qu'il puisse s'y intéresser mais elle ne l'était même pas !

- Oses me dire que tu n'avais pas vu ce regard pétillant rempli de désir, oses me dire que tu n'avais pas compris qu'elle avait des vues sur toi !

Retirant son doigt elle se remit dos à lui croisant une nouvelle fois les bras sur sa poitrine. Poitrine imposante contrairement à l'autre garce ! Raine se rassurait en se disant qu'elle au moins avait su mettre en avant son corps.

- de toute manière je te déteste, je ne sais même pas pourquoi je m'acharne. Je ferais tout aussi bien d'aller voir ailleurs.

Ses doigts s'étaient mis à tapoter contre ses bras alors qu'elle lâcha un soupir colérique.

- Je ne vais pas voir ailleurs, moi !

Elle s'était mordue la lèvre inférieure, elle parlait, elle parlait et elle en oubliait de modérer ses mots. Elle réagissait comme si elle était une petite amie trompée alors qu'elle n'était que Raine, une nymphe des légumes bien foutue.
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Léo N. Abberline
Léo N. Abberline
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Mar 20 Fév - 0:00
Léo N. Abberline
La rose finit par attraper la veste et la posé sur ses épaules. Elle est venue comme ça ? Son regard descend le long du corps de la jeune femme. La situation est mal choisie pour ça, il le voit dans son regard, dans sa gestuelle. Elle montre les crocs. « Le problème ? Je te demande pardon ? Est-ce que tu me demandes réellement où est le problème ?! » Son doigt termine sur le torse du canidé. Preuve qu’il n’a pas tout perdu. Elle est en colère, mais en trouvant les bons mots il peut la calmer. Encore faut-il qu’il arrive à les trouver.
« Je vais te dire "c'est quoi le problème" moi ! Il se trouve que tu attires beaucoup trop l'attention de cet "orteil" ! » Un sourire se dessine au coin de ses lèvres, le sourire idiot qui prédit immédiatement une mauvaise blague. Ce genre de sourire qui veut tout dire. Il ne le prend pas au sérieux. Il sait qu’il attire des regards, il s’en vante même. Rouler des mécaniques pour faire tourner les têtes c’est ce qui lui plaît. Il aime se sentir désiré. « Oses me dire que tu n'avais pas vu ce regard pétillant rempli de désir, oses me dire que tu n'avais pas compris qu'elle avait des vues sur toi ! »
Il soupire, comme s’il avait besoin de ça maintenant, une bonne vieille crise de jalousie. « Et toi, oses me dire qu’attirer les regards ne te plaît pas ? Tu vas me dire que les deux-trois pelos qui se sont amusé à te mater quand je te traînais dehors ça t’as pas choqué ? » Le ton commence à monter doucement. Il ne supporte pas la manière dont elle lui parle parce qu’elle sous-entend qu’il est en tort. Ils n’ont jamais annoncé qu’il y avait quelque chose entre eux. Il n’y a jamais eu rien d’officiel, et elle se comportait pourtant comme.

Elle retire son doigt au malheur du brun qui appréciait malgré tout ce simple contact humain. Il croise les bras pour l’imiter, laisser croire qu’il prend ça sérieusement. Elle donne beaucoup trop d’importance selon lui, après tout, il n’y a jamais rien eu. Juste quelques roulages de pelle, et un coup tiré dans des toilettes. Les brefs moments où ils se sont croisés dans le lycée se terminaient simplement par un signe de tête, alors pourquoi faire comme s’il y avait toujours eu plus que cela ? « De toute manière je te déteste, je ne sais même pas pourquoi je m’acharne. Je ferais tout aussi bien d’aller voir ailleurs. Je ne vais pas voir ailleurs, moi ! »
Il se frotte le crâne. La bonne blague, comme si la notion de réciprocité était valable entre eux. Décidant de laisser cette histoire s’estomper, il joue la carte du drapeau blanc, ils n’arriveront à rien s’ils continuent comme ça. « Tu sais quoi ? Je suis désolé, je suis la pire des merdes, et tout ce qui va avec. Mais tu veux que je te dise pourquoi tu n’iras pas voir ailleurs ? Parce que si tu avais vraiment voulu te venger, tu ne serais pas là à me pourrir parce que je fais tourner les têtes. Tu serais déjà en train de te taper quelqu’un d’autre. Et puis, part du principe que si je plaît aux autres, je suis un peu comme le ticket gagnant pour toi. »
Il se rapproche d’elle, fixant sa lèvre inférieur légèrement teintée par le maquillage. « En plus. Tu ne m’avais pas prévenu non plus que tu comptais venir. Je suis déçu... » Petit clin d’œil. C’est dans la poche.
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Raine A. Podolski
Raine A. Podolski
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Lun 26 Fév - 20:55
Raine A. Podolski
Il répondait et le ton montait peu à peu. Alors que d'autres se seraient excuser pour ne pas que cela se termine mal, Raine non. Cette enfant était têtue, encore plus que ne pouvait l'être une mule ! Et puis quelle était cette manière de retourner la faute contre elle?! Exaspérée elle laissa un soupir colérique s'échapper d'entre ses lèvres. Juste pour lui en faire voir de toutes les couleurs elle irait une seconde fois se pavaner devant tous ces Bermudiens ! Elle en trouverait bien un dans le tas qui n'agirait pas de la même manière que ce satané Abberline !

- Tu sais quoi ?

Elle avait décidé de se tourner face à lui, histoire de le foudroyer du regard pendant qu'il cherchait ses excuses dont elle se passerait fort bien.

- Je suis désolé, je suis la pire des merdes, et tout ce qui va avec. Mais tu veux que je te dise pourquoi tu n’iras pas voir ailleurs ? Parce que si tu avais vraiment voulu te venger, tu ne serais pas là à me pourrir parce que je fais tourner les têtes. Tu serais déjà en train de te taper quelqu’un d’autre. Et puis, pars du principe que si je plaît aux autres, je suis un peu comme le ticket gagnant pour toi.

Chanceuse ou non le problème était le même. Il aurait au moins pu faire un effort, l'éloigner de lui ou n'importe quoi d'autre, mais non ! Monsieur Léo Abberline ne disait rien, il laissait faire !

Argh !

Elle ne l'écoutait que d'une oreille, si elle l'avait entièrement écouté l'Unique seul savait qu'elle lui aurait sauté au cou. Pour l'étrangler ou pour l'embrasser? Allez savoir, son humeur pouvait bien passer de colérique à totalement amoureuse. Il s'approcha alors d'elle, elle le sentait proche et alors qu'elle sentit un frisson la parcourir il reprit.

- En plus. Tu ne m’avais pas prévenu non plus que tu comptais venir. Je suis déçu...

Ce lycéen était un sacré beau parleur, le ton de sa voix avait eu l'effet d'une bombe sur la demoiselle. Elle avait senti son cœur bondir et puis ce clin d’œil lui avait retourné la tête. Forcément face au ténébreux elle se mit à rougir. Elle avait senti le regard de ce dernier se poser quelques secondes plus tôt sur ses lèvres maquillées, l'effet était parfait d'après ce qu'elle pouvait constater. Elle était plutôt douée lorsqu'il s'agissait de se faire belle.

Car oui une peau blanche, crémeuse, douce comme la sienne s'entretenait ! Et puis il fallait savoir quelles couleurs allaient avec quelles chaussures. Etre belle c'était aussi savoir quels vêtements il était possible de porter et lesquels il fallait éviter. C'était tout un art ! Un art dans lequel elle était la meilleure d'ailleurs !

Evitant alors le regard de son beau brun, elle cessa de froncer les sourcils et sa voix se fit moins colérique. En revanche elle ignora superbement la dernière phrase du Abberline. Et pour ça, elle était assez douée. Dès qu'elle se retrouvait face à la vérité et que cela ne lui convenait pas, elle prenait un autre chemin.

- Menteur.

Quand bien même au fond de son cœur elle souhaitait lui pardonner, elle ne le ferait pas aussi vite. La demoiselle pouvait être assez difficile, surtout lorsqu'il s'agissait de relation. Plus encore lorsqu'il s'agissait de relation avec des Bermudiens. A ce niveau il n'y avait que son meilleur ami qui pouvait supporter son sale caractère et encore même lui l'envoyait se faire parfois.

- Qu'est-ce qui me prouve que tu es sérieux?

Elle était une fille assez stupide et pourtant, il lui arrivait inconsciemment de se poser des questions pas complétement stupides. Cela n'arrivait cependant que lorsqu'elle se retrouvait dans une situation pareille. En conclusion c'était rare. Ceci étant, elle devait se maitriser de tout son être pour ne pas laisser son cœur s'emballer plus qu'il ne le faisait déjà. Décroisant ses bras elle tourna les talons.

- Je ferais tout aussi bien de trouver quelqu'un d'autre. De toute manière une certaine brune te tiendras compagnie à ma place n'est-ce pas?

Raine dans toute sa splendeur, elle ne pouvait tout simplement pas juste lâcher l'affaire, c'était comme si elle cherchait à rendre le ténébreux fou. Lorsqu'une demoiselle comme elle était jalouse, elle pouvait remettre en cause toutes les phrases qu'on lui dirait.
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Léo N. Abberline
Léo N. Abberline
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Jeu 1 Mar - 22:13
Léo N. Abberline
Le regard de Raine semble moins colérique, mais elle n’a pas l’air de vouloir arrêter la guerre ici. Elle a l’air de vouloir faire comprendre son erreur au canidé. Ça l’énerve tout autant que cela l’amuse. Il est habitué à se faire enguirlander par qui le veut pour sa prétendue infidélité, alors qu’il n’a jamais sous-entendu une potentielle relation, mais dans les cas précédents, il faisait en sorte de régler la situation au plus vite. Il écrasait l’ego de la personne en la réduisant à ce qu’elle était réellement, un coup d’un soir. Mais face à la nymphe, il préfère lâcher les armes. Il n’a pas la force de combattre en ce moment, et il se demande même si c’est bien lui, ou les trois verres qu’il a ingurgité qui parlent.
Les yeux ambrés du canidé passent tantôt sur les lèvres, les yeux, et la poitrine de la jeune fille. Il se demande comment il a bien pu tenter d’aller voir la brune, alors qu’il savait qu’il avait son attention à elle bien avant. Il se sent con, pas coupable, juste con. Les effluves d’alcool doivent vraiment l’avoir amoché pour qu’il pense de la sorte.

« Menteur. » Touché. Il se sent presque désolé de devoir s’expliquer sur ses actions. Il a toujours fait ce que bon lui semblait, comme son bon vieux "paternel" lui avait si bien appris à le faire, et voilà qu’elle le faisait se remettre en question. « Qu'est-ce qui me prouve que tu es sérieux ? » Il fronce les sourcils face à la vérité qui s’impose à lui. Rien, absolument rien, et t’as même pas de raison d’avoir envie de me croire en fait. La situation semble le prendre de cours, il ne sait pas quoi répondre, ni quoi faire, alors il se contente simplement de faire non de la tête.
« Je ferais tout aussi bien de trouver quelqu’un d’autre. De toute manière une certaine brune te tiendras compagnie à ma place n’est-ce pas ? » Touché, bis. Il se sent au bord du gouffre, et l’idée même de plonger directement dedans lui semble une bonne idée. Plus de problèmes, plus d’obligations. Il la fixe, ayant soudainement une idée. « Bouge pas, tu veux une preuve ? » Il rentre d’un coup dans la maison, cherche la brune du regard, et lorsque c’est fait il l’entraîne loin du monde, mais en gardant une certaine proximité avec la baie vitrée. Si Raine ne l’a pas suivi, elle pourra au moins profiter du spectacle.
« Dis, j’ai cru comprendre par ma copine que tu me bouffais du regard tout à l’heure ? » Elle hoche la tête avec un petit sourire. « Alors, écoute bien ce que je vais te dire, toi et les quarante kilos de maquillage qui entoure ton visage, toi le sac à patate, tu seras tout simplement jamais mon genre, va te trouver un mec à ta taille, je ne sais pas moi, le boutonneux de ta classe devra sûrement faire l’affaire. » Il peut voir à son expression faciale que ce qu’il vient de dire l’a perturbée. « Ah, et on va tenter d’arranger ton look, avant que je me barre de cette soirée de merde. » Il se retourne, attrape le grand saladier rempli de punch et le renverse sur elle avant qu’elle ne puisse faire quelque chose. Le sol est trempé, mais la preuve est suffisante.

Maintenant son crime accompli, il rejoint la nymphe en vitesse. « Ecoute, je crois bien qu’il va falloir qu’on se barre d’ici en vitesse si on veut pas de problèmes, tu me suis ? »
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Raine A. Podolski
Raine A. Podolski
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Dim 4 Mar - 12:46
Raine A. Podolski
Ses yeux la fixaient et elle sentit un frisson la parcourir. Qu'essayait-il de faire avec ce regard posé sur elle?

- Bouge pas, tu veux une preuve ?

Alors que Raine l'observait depuis sa place dans le jardin, elle ne se doutait pas que l'Abberline avait rarement de mauvais idées. Au contraire, elle était même persuadée qu'il était non seulement beau et fort mais en plus intelligent !  Il fallait croire que les rumeurs qui disaient qu'il n'était pas une lumière n'étaient pas arrivées à ses oreilles. Qui se ressemble s'assemble n'est-ce pas.?

Depuis sa place dans le jardin, Raine avait croisé ses bras dénudés sur son imposante poitrine. Elle le voyait s'approcher de l'autre garce, lui parler et elle croyait rêver. Avait-il écouté le moment où elle lui faisait tous les reproches du monde? Visiblement non étant donné qu'il était retourné vers cette catin !

Elle s'était en elle un tourbillon de colère, ses sourcils s'étaient froncés et à nouveau ses doigts tapotaient nerveusement sur sa peau blanche.  Que culot il avait, il était bien le pire de son espèce ! Elle n'aurait jamais dû ne serait-ce que l'approcher ! Elle aurait pu se contenter de l'Evasion de sa classe, plutôt mignon, assez beau avec ses cheveux et son doux regard, ses longs doigts etc...

Mais non, Raine Aurion Podolski ne se satisfaisait pas d'un "simple" Évasion elle préférait les mauvais garçons, les Origines joueurs, toujours prêt à faire une connerie. Elle préférait de loin les ténébreux, muscles, au regard dévastateur n'est-ce pas ?

Et alors qu'elle ne cessait de se torturer l'esprit, il arriva une chose à laquelle elle ne s'attendait pas le moins du monde. Levant les saladier rempli de boisson, il renversa la totalité sur la brune. Raine n'avait pu retenir un hoquet de surprise. Venait-il réellement de faire ce qu'il avait fait? Elle imaginait déjà la tête de la demoiselle, son maquillage avait sûrement coulé, ses cheveux allaient très probablement devenir collants, et ses vêtements étaient gâchés. Enfin, ce n'était pas une grande perte, cette robe ne lui allait absolument pas.

Elle le vit alors revenir, tandis qu'elle avait gardé une main devant ses lèvres formant un o, les yeux totalement écarquillés.

- Ecoute, je crois bien qu’il va falloir qu’on se barre d’ici en vitesse si on veut pas de problèmes, tu me suis ?

Pardon?

Reprenant ses esprits elle planta son regard dans le sien, toute trace de colère avait entièrement disparu. Elle secoua la tête, pas qu'elle ne voulait pas le suivre au contraire même, elle le suivrait au bout du monde, mais pas sans son manteau. Savait-il combien il lui avait coûté ? Beaucoup trop pour qu'elle l'abandonne ici.

- Léo, sois un amour veux-tu bien me chercher mon manteau s'il-te-plait?

S'il le faisait elle pensait pouvoir le pardonner complètement. Ceci étant, elle voulait bien le suivre mais pour aller où ? Le couvre-feu n'allait pas tarder et pas question de faire la hors la loi dans la rue ! En revanche elle pouvait appeler ses parents pour qu'ils lui envoient un chauffeur, ce serait vraiment parfait.

S'approchant du canidé, elle s'agrippa à son bras, tous les moyens étaient bons pour qu'il accepte. Levant ses yeux mis en valeur par le maquillage, ajoutant un mouvement de ses longs cils, pressant sa poitrine contre le bras de ce dernier elle ajouta d'une petite voix.

- S'il te plait?

Alors elle patienta, s'il disait non elle le giflerait et se débrouillerait seule ! En commençant par chercher elle-même ses affaires puis en rentrant chez elle et surement pas accompagné par Monsieur, elle serait seule !
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